Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.
Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école.
Sicile. Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.
Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade.
Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est destiné et décident de se battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité.
Éditeur original : Grasset (acheter sur Amazon)
Critiques
- Une fois refermé La Tresse, on salue l’étonnante maîtrise narrative de cet auteur de 40 ans qui réussit à combiner avec adresse le tiercé gagnant : monde, femmes, combativité.
L’Express n° 3436, Marianne Payot, 8 mai 2017 - En nous livrant les vies de trois femmes dont le destin ne tient qu’à un cheveu, Laetitia Colombani crée la surprise du printemps. […] Au travers de trois récits entremêlés, Laetitia Colombani fait avancer, avec fluidité, chacune de ses héroïnes vers le choix qui la délivrera de sa condition.
Elle n° 3723, Olivia de Lamberterie, 28 avril 2017 - Ce premier roman s’est imposé avec une évidence limpide. […] On pense forcément à un autre premier roman français, En attendant Bojangles, d’Olivier Bourdeaut. Tous deux témoignent de beaucoup d’empathie à l’encontre de leurs personnages et de la vie en général. Ils révèlent une humanité fragile mais vibrante.
Le Figaro n° 20170712, F.D., 12 juillet 2017 - Comme le titre l’indique, « la Tresse » entremêle ses chapitres pour construire, avec trois destins féminins qui ne se rencontreront jamais, une histoire unique au plein sens du terme. Le livre effleure aussi les soubresauts de notre monde, ses inégalités cinglantes, ses injustices, son manque de fraternité. Et devinez quoi ? C’est pour mieux tresser de l’espoir. Lisez ce roman si simplement et joliment écrit. Conseillez-le. Offrez-le. Vous vous tresserez tellement d’amis.
Le Parisien, Pierre Vavasseur, 17 juin 2017 - D’une écriture fluide, et d’une lecture très agréable, le premier roman de Laetitia Colombani, La Tresse, lie le destin de trois femmes vivant sur trois continents. […] Scénariste et réalisatrice, Laetitia Colombani maîtrise à l’évidence l’art de la narration et du montage. Elle campe des personnages de femmes aux caractères affirmés, dont elle entrelace les vies dans une perspective optimiste. Mais son écriture est assez sensible et retenue pour que son roman échappe au soupçon de n’être qu’un « feel-good book ».
Le Monde, Florence Bouchy, 2 juin 2017 - On est toutefois frappé par la capacité d’évocation de l’auteure, Laetita Colombani, dont c’est le premier roman. Sans doute son travail de réalisatrice-scénariste a-t-il forgé sa capacité à penser en images et à faire voir au lecteur chaque détail de l’existence de chacune.
La Croix, Stéphanie Janicot, 12 mai 2017 - Comment brosser ces trois fils narratifs pour qu’ils finissent par former un roman? Laetitia Colombani s’en tire en soulignant gravement combien, partout, les femmes doivent se battre contre les discriminations, les traditions, les gros cons. La teinture est un peu voyante, mais son exercice d’écriture synchronisée est un livre bien peigné : une langue claire et lissée avec soin, des phrases chocs […] et même des amorces isolées en fin de chapitre […]. Quelques coups de ciseaux n’auraient pas fait de mal pour dégager ce genre de mèches qui pendouillent.
L’Obs, Grégoire Leménager, 1er juin 2017
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