Littérature

Jean-Claude Grumberg, La Plus Précieuse des marchandises. Un conte

Jean-Claude Grumberg, La Plus Précieuse des marchandises

Il était une fois, dans un grand bois, une pauvre bûcheronne et un pauvre bûcheron.
Non non non non, rassurez-vous, ce n’est pas Le Petit Poucet ! Pas du tout. Moi-même, tout comme vous, je déteste cette histoire ridicule. Où et quand a-t-on vu des parents abandonner leurs enfants faute de pouvoir les nourrir ? Allons…
Dans ce grand bois donc, régnaient grande faim et grand froid. Surtout en hiver. En été une chaleur accablante s’abattait sur ce bois et chassait le grand froid. La faim, elle, par contre, était constante, surtout en ces temps où sévissait, autour de ce bois, la guerre mondiale.
La guerre mondiale, oui oui oui oui oui.

Éditeur original : Seuil (acheter sur Amazon)

Critiques

  • Pour lutter contre l’oubli, Jean-Claude Grumberg a fait le beau pari du conte. Cette forme qui s’exhibe comme fiction mais qui s’est aussi imposée à travers les siècles comme la plus apte à se transmettre de génération en génération.
    Le Monde n° 23017, Raphaëlle Leyris, 11 janvier 2019
  • Avec ce conte, Jean-Claude Grumberg offre un prolongement possible de leur existence à des êtres qu’on a voulu réduire à néant et touche au vertige d’une humanité perdue.
    Politis 1543, Christophe Kantcheff, 7 mars 2019
  • Cette tragédie qui, au début, ressemble au Petit Poucet, réussit à mélanger le léger et l’insoutenable.
    Le Figaro n° 23227, Mohammed Aïssaoui, 18 avril 2019
  • Un conte peut être enfantin, grinçant, moralisateur, mordant, angoissant ou à dormir debout… Celui-ci, faussement naïf, se révèle édifiant.
    L’Express n° 3538, Marianne Payot, 24 avril 2019

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