Littérature

Beyrouk, Je suis seul

Beyrouk, Je suis seul

Je suis seul, dit le narrateur caché de tous, alors que sa ville située aux portes du désert est tombée aux mains de djihadistes. Au fil de son soliloque haletant se déroule la mécanique inexorable des évènements qui l’ont mené à se retrancher dans cette chambre étroite. Il se trouve prisonnier, prisonnier de sa peur, des amours qu’il a piétinées, du malheur des siens, des corruptions et des sinistres combattants qui paradent dans la rue. L’histoire de sa vie, de la pauvreté nomade aux succès mondains, porte en son cœur le germe de la perte. Seule Nezha, son ancienne bien-aimée, aurait le pouvoir de le sauver. Mais le veut-elle ?
Un roman choc au Sahara. Une voix qui porte jusqu’à nous.

Éditeur original : Elyzad

Critiques

  • L’intériorité inquiète et blessée d’un homme, écrite dans un style sobre qui tranche avec la verve et l’ampleur romanesque des précédents romans de Beyrouk s’exprime ici.
    Le Point, Valérie Marin La Meslée, 1er mars 2019
  • En rupture avec certaines thématiques chères à l’auteur […] marque également un changement formel. Le soliloque et la réclusion forcée du narrateur empêchent le foisonnement de personnages et la multitude de déplacements, qui sont la marque des œuvres de Beyrouk.
    Le Monde, Gladys Marivat, 16 novembre 2018
  • Le Mauritanien livre avec son nouveau roman, Je suis seul, une nouvelle version du désespoir et de la révolte des hommes contre le pouvoir depuis au moins Antigone. Ici, Antigone s’appelle Nezha […]. On lit d’une traite ce récit sous forme de soliloque.
    RFI, Tirthankar Chanda, 23 août 2018

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