Littérature

Bérengère Cournut, De pierre et d’os

Bérengère Cournut, De pierre et d'os

« Les Inuit sont un peuple de chasseurs nomades se déployant dans l’Arctique depuis un millier d’années. Jusqu’à très récemment, ils n’avaient d’autres ressources à leur survie que les animaux qu’ils chassaient, les pierres laissées libres par la terre gelée, les plantes et les baies poussant au soleil de minuit. Ils partagent leur territoire immense avec nombre d’animaux plus ou moins migrateurs, mais aussi avec les esprits et les éléments. L’eau sous toutes ses formes est leur univers constant, le vent entre dans leurs oreilles et ressort de leurs gorges en souffles rauques. Pour toutes les occasions, ils ont des chants, qu’accompagne parfois le battement des tambours chamaniques. » (note liminaire du roman)

Dans ce monde des confins, une nuit, une fracture de la banquise sépare une jeune femme inuit de sa famille. Uqsuralik se voit livrée à elle-même, plongée dans la pénombre et le froid polaire. Elle n’a d’autre solution pour survivre que d’avancer, trouver un refuge. Commence ainsi pour elle, dans des conditions extrêmes, le chemin d’une quête qui, au-delà des vastitudes de l’espace arctique, va lui révéler son monde intérieur.

Deux ans après son roman Née contente à Oraibi, qui nous faisait découvrir la culture des indiens hopis, Bérengère Cournut poursuit sa recherche d’une vision alternative du monde avec un roman qui nous amène cette fois-ci dans le monde inuit. Empreint à la fois de douceur, d’écologie et de spiritualité, De pierre et d’os nous plonge dans le destin solaire d’une jeune femme eskimo.

Éditeur original : Le Tripode

Critiques

  • Un roman d’aventures singulier et magnétique, hors du temps et des modes.
    Les Échos Week-end n° 23017, Alexandre Fillon, 23 août 2019
  • Bérengère Cournut a écrit un roman sur ­l’invisible et l’invincible. […] « De pierre et d’os » est un voyage initiatique. On pense, parfois, à un conte.
    Le Journal du Dimanche, Marie-Laure Delorme, 18 août 2019
  • Et Bérengère Cournut, emmène ses lecteurs dans un autre monde, où les chants, les voix d’ailleurs, les tressaillements de la nature, façonnent l’humanité.
    France Inter, Christine Siméone, 15 août 2019
  • Situé dans un hors-temps littéraire, ce roman d’apprentissage s’inspire des chants traditionnels et de la proximité des Inuits avec les esprits. S’appuyant sur un solide matériau ethnologique, Bérengère Cournut laisse libre cours à la fiction, au plus près des sensations.
    L’Humanité, 22 Août 2019

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