Littérature

Bernard Chambaz, Un autre Eden

Bernard Chambaz, Un autre Eden

Un autre Eden nous emporte sur les traces d’un type génial et malgré tout méconnu, Jack London, accompagné de notre fils Martin car tous les deux sont nés un jour de janvier 76. On y découvre des femmes magnifiques, une robe en feuilles de cocotier, des aventures hors du commun, une machine à best-sellers, la permanence d’une pauvreté qui devrait nous être insupportable, un vélo, des grandes poudreries et les mers vertes du Sud, le poids du chagrin, une joie supérieure, des contradictions en tout genre, l’Enfer et l’Éden, les illusions et les désillusions du socialisme, des eucalyptus et des phoques, des invités surprises, le tumulte des relations entre parents et enfants, des vies, des capricornes, l’impératif « Je me souviens », la route, le bord de la route, un vieux chien avec des yeux mouillés, notre incurable légèreté.

« Aux morts pour qu’ils vivent. Aux vivants pour qu’ils aiment ».

Voici deux bonnes raisons d’écrire un roman.

Éditeur original : Seuil

Critiques

  • C’est un objet littéraire très singulier, ne relevant d’aucun genre, même s’il porte la mention « roman » en couverture […]. Biographie iconoclaste, hommage paternel, road-trip bourré d’histoires savoureuses, ce livre inclassable vous emporte et ne vous lâche plus. Il y a cette langue que Chambaz manie comme un sorcier.
    Le Journal du Dimanche n° 3790, François Vey, 1er septembre 2019
  • La vie y roule avec tout son barda, certaines phrases ressemblent à un quai noir de monde, dressent l’inventaire du réel, ce cabinet de curiosités – arbres, objets, maladies, villes… Le roman trace, mais en savourant chaque instant, on n’a jamais le nez dans le guidon. […] Sous sa plume, la littérature réaffirme à la fois son pouvoir spirite et sa force vitale.
    Le Monde n° 23208, Camille Laurens, 23 août 2019
  • Avec ce dernier roman, Bernard Chambaz poursuit une œuvre romanesque hantée par le deuil. Dans une langue magnifique, il raconte avec une liberté et un souffle époustouflants la vie aventurière de Jack London.
    France TV Info, Laurence Houot, 10 septembre 2019
  • On sent physiquement les coups de pédale d’un écrivain oxygéné, au fil d’une prose savamment ­cadencée, rythmée à l’extrême, semée d’anecdotes parlantes et de savoureux détails significatifs.
    L’Humanité, Muriel Steinmetz, 12 Septembre, 2019
  • Comme la vie, le récit est décousu mais prenant car l’auteur y met les formes […]. Il sait choisir les anecdotes. Aucune n’est gratuite. Tout est relié à Jack ou à Martin.
    Le Figaro n° 23387, Bruno Corty, 24 octobre 2019

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