Littérature

Victoria Mas, Le Bal des folles

Victoria Mas, Le Bal des folles

Chaque année, à la mi-carême, se tient un très étrange Bal des Folles. Le temps d’une soirée, le Tout-Paris s’encanaille sur des airs de valse et de polka en compagnie de femmes déguisées en colombines, gitanes, zouaves et autres mousquetaires. Réparti sur deux salles, d’un côté les idiotes et les épileptiques ; de l’autre les hystériques, les folles et les maniaques. Ce bal est en réalité l’une des dernières expérimentations de Charcot, désireux de faire des malades de la Salpêtrière des femmes comme les autres. Parmi elles, Eugénie, Louise et Geneviève, dont Victoria Mas retrace le parcours heurté, dans ce premier roman qui met à nu la condition féminine au XIXe siècle.

Prix Première plume 2019

Éditeur original : Albin Michel

Critiques

  • La pépite surgie de nulle part, premier récit de son autrice, livré dans une fluidité de style époustouflante, une forme classique tout à fait bienvenue pour un tel sujet et l’assurance de s’imposer très vite parmi les meilleures ventes.
    Le Parisien, Pierre Vavasseur, 26 août 2019
  • Tramant un récit qui se tient entre le mage Allan Kardec et quelques médecins aliénistes, Victoria Mas pastellise ses fonds pour mieux contraster son plaidoyer. […] Habileté à tenir les contrepoints narratifs, aptitude sensible à silhouetter des femmes passées au-delà de la crise de nerfs. Plus qu’un galop d’essai, une promesse.
    Le Point n° 2450, Marc Lambron, 15 août 2019
  • Sobrement mis en scène, narré au présent, très dialogué, le roman raconte la vie quotidienne de l’hospice. […] Tableau d’époque, « Le Bal des folles » est aussi un plaidoyer.
    Lire n° 478, Hubert Artus, septembre 2019
  • Le contexte historique est savamment contenu pour ne pas envahir le récit. Victoria Mas l’utilise seulement comme un décor au service de son imagination. Avec un scénario bien ficelé, l’auteure signe un beau premier roman, qui nous fait frémir au rythme des mésaventures des personnages.
    France TV Info, Manon Botticelli, 4 septembre 2019

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