Littérature

Lidia Yuknavitch, Le Roman de Jeanne

Lidia Yuknavitch, Le Roman de Jeanne

Anéantie par les excès de l’humanité et des guerres interminables, la Terre n’est plus que cendres et désolation. Seuls les plus riches survivent, forcés de s’adapter à des conditions apocalyptiques. Leurs corps se sont transformés, albinos, stériles, les survivants se voient désormais contraints de mourir le jour de leurs cinquante ans. Tous vivent dans la peur, sous le joug du sanguinaire Jean de Men.
Christine Pizan a quarante-neuf ans. La date fatidique approche. Rebelle, artiste, elle adule le souvenir d’une héroïne, Jeanne, prétendument morte sur le bûcher. Jeanne serait la dernière à avoir osé s’opposer au tyran. En bravant les interdits et en racontant l’histoire de Jeanne, Christine parviendra-t-elle à faire sonner l’heure de la rébellion ?

Éditeur original : Denoël

Critiques

  • La fiction post-apocalyptique se contente trop souvent de parler pour la forme de problèmes graves […]. Ce n’est pas le cas du nouveau roman brillant et incendiaire de Lidia Yuknavitch, qui s’adresse au lecteur en termes crus et honnêtes […]. Un mélange riche et enivrant où se succèdent les idées provocantes. Rien dans ce livre qui ne soit un grand cadeau fait aux lecteurs de Yuknavitch, si seulement ils sont prêts à le recevoir.
    The New York Times, Jeff VanderMeer, 2017
  • Conjuguant au futur la résistance des femmes au Moyen Age, l’Américaine Lidia Yuknavitch l’inscrit dans le corps même de ses héroïnes. Après son beau récit autobiographique La Mécanique des fluides (Denoël, 2014), elle livre ici une étrange et audacieuse fable doublée d’un thriller dystopique.
    Le Monde, Macha Séry, 31 août 2018
  • « Le Roman de Jeanne » se fiche du genre, aussi bien de celui de ses personnages que des familles littéraires : c’est la fusion de la fiction historique, du thriller de science-fiction et de la fable écoféministe.
    L’Obs, Amandine Schmitt, 17 octobre 2018

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