Littérature

Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon

Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon

Cela fait deux ans que Paul Hansen purge sa peine dans la prison provinciale de Montréal. Il y partage une cellule avec Horton, un Hells Angel incarcéré pour meurtre.
Retour en arrière : Hansen est superintendant à L’Excelsior, une résidence où il déploie ses talents de concierge, de gardien, de factotum, et – plus encore – de réparateur des âmes et consolateur des affligés. Lorsqu’il n’est pas occupé à venir en aide aux habitants de L’Excelsior ou à entretenir les bâtiments, il rejoint Winona, sa compagne. Aux commandes de son aéroplane, elle l’emmène en plein ciel, au-dessus des nuages. Mais bientôt tout change. Un nouveau gérant arrive à L’Excelsior, des conflits éclatent. Et l’inévitable se produit.
Une église ensablée dans les dunes d’une plage, une mine d’amiante à ciel ouvert, les méandres d’un fleuve couleur argent, les ondes sonores d’un orgue composent les paysages variés où se déroule ce roman.

Histoire d’une vie, « Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon » est l’un des plus beaux livres de Jean-Paul Dubois. On y découvre un écrivain qu’animent le sens aigu de la fraternité et un sentiment de révolte à l’égard de toutes les formes d’injustice.

Éditeur original : L’Olivier

Critiques

  • Avec son style parfait, acéré, ironique et tendre, Jean-Paul Dubois progresse à reculons dans la tragédie hansenienne […]. Il n’y a qu’une façon d’habiter les romans de Jean-Paul Dubois – avec passion.
    Les Échos Week-end, Thierry Gandillot, 19 août 2019
  • Le roman qui porte ce titre est un grand livre sur le bien et le mal, dans lequel jamais n’affleurent les banalités que ce tandem philosophique peut soulever.
    Libération n° 11888, Virgine Bloch-Lainé, 24 et 25 août 2019
  • Le livre est beau, net, désespéré et étrangement consolateur. Comme le sont très souvent les romans de Jean-Paul Dubois.
    Telerama n° 3633, Nathalie Crom, 28 août 2019
  • Le romancier ­relate les bons et les mauvais côtés d’une vie, somme toute, inhabituelle […]. Il observe puis décrit, sans forfanterie aucune, les hommes comme ils sont : ­généreux ou mesquins, intègres ou ­tyran­niques, désenchantés pour la plupart. Tout cela raconté à la Jean-Paul Dubois : l’air de rien.
    Le Figaro Magazine n° 23340, Laurence Caracalla, 30 et 31 août 2019
  • Un grand roman, une vie inoubliable, des personnages exceptionnels, Jean-Paul Dubois signe un de ses meilleurs textes, calibré pour moissonner quelques prix littéraires, dont les plus prestigieux, en cette fin d’année.
    L’Indépendant n° 243, Michel Litout, 1er septembre 2019
  • Tout est enchantement dans ce vingt-deuxième roman de Jean-Paul Dubois : le style, le ton, l’humour, les intrigues, les personnages, les clins d’œil à ses marottes […]. On voudrait que cela ne s’arrête jamais.
    L’Express n° 3557, Marianne Payot, 4 septembre 2019
  • Les souvenirs remontent à la surface comme des bulles d’air venues des profondeurs, et un demi-siècle d’histoire de l’Occident défile, incarné dans des personnages difficiles à oublier. […] Son cocktail d’humour, d’intelligence et d’émotion, servi très frais avec une élégance faussement désinvolte, est encore une fois si réussi.
    L’Obs, Grégoire Leménager, 10 septembre 2019
  • « Tous les hommes n’habitent pas le monde » est un roman d’hommes, souvent en huis clos. Une femme pourtant, à l’arrière-plan, ouvre l’horizon, élève le point de vue.
    Le Figaro n° 23351, Astrid De Larminat, 12 septembre 2019
  • Dubois a beau beaucoup aimer les hommes, il les massacre allègrement. On meurt en pagaille dans ses romans […]. L’écrivain livre ici une douce variation sur la façon dont les morts aimés nous tiennent compagnie.
    Le Point n° 2455, Sophie Pujas, jeudi 19 septembre 2019
  • On retrouve l’humour au bord des larmes de Jean-Paul Dubois, son obsession de la mort, la voix d’un narrateur qui, depuis vingt ans, se nomme invariablement Paul et ne supporte pas l’autorité, ici incarnée par un avatar du trumpisme.
    L’Humanité, Sophie Joubert, 3 octobre 2019
  • Dans la peau de ce Paul Hansen […], Jean-Paul Dubois aligne des phrases légères et drôles, graves et poétiques, d’une douce ironie et d’une tendre fraternité, celle d’un flâneur de la vie, fauché par les revers de l’existence.
    La Croix n° 41535, Jean-Claude Raspiengeas, 17 octobre 2019

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