« – Je vais te dire pourquoi j’ai tenu à te parler.
À ces mots, pour une raison mystérieuse, mon coeur se met à battre dans ma poitrine.
– C’est au sujet du chien.
– Du chien ?
– Oui, je voulais savoir si tu serais d’accord pour le prendre. »
Quand l’Épouse Numéro Trois de son meilleur ami récemment décédé lui fait cette demande, la narratrice a toutes les raisons de refuser. Elle préfère les chats, son appartement new-yorkais est minuscule et surtout, son bail le lui interdit. Pourtant, elle accepte. La cohabitation avec Apollon, grand danois vieillissant de la taille d’un poney, et cette écrivaine, professeure à l’université, s’annonce riche en surprises.
Magnifique exploration de l’amitié, du deuil, de la littérature et du lien qui nous unit aux animaux, L’Ami est un texte unique en son genre.
Éditeur original en français : Stock
Critiques
- Certains grands livres partent de presque rien pour se transformer en histoires passionnantes. C’est le cas de « L’Ami », septième roman de Sigrid Nunez et véritable phénomène littéraire outre-Atlantique, qui a remporté le National Book Award l’armée dernière.
Les Inrockuptibles n° 1237, 14 août 2019 - Comment Sigrid Nunez parvient-elle à faire tenir dans un seul livre un remake hilarant de « L’Impossible M. Bébé », un poignant journal de deuil, une plaisante chronique de la vie universitaire américaine, une fine analyse du comportement animal, un questionnement sur l’amitié amoureuse et, surtout, une profonde réflexion sur l’écriture ?
Telerama n° 3634, Marine Landrot, 4 septembre 2019, TTT - Dans notre bibliothèque personnelle, nous classerons donc sans hésiter « L’Ami » au rayon « Amour », et non des moindres – de ceux dont l’écriture ne console jamais tout à fait quand on les perd.
Le Monde n° 23256, Camille Laurens, 18 octobre 2019 - Le lecteur ne doit pas redouter cette lecture à plusieurs entrées, ponctuée de citations savantes. Car au-delà du regard aiguisé que porte Sigrid Nunez sur le monde des livres, des hommes et des chiens, s’exprime une grande tendresse humaniste et naturaliste, exempte de toute sensiblerie. […] Ce roman est vraiment un « ami » pour celui qui le lit.
Les Echos week-end n°191, Philippe Chevilley, 15 novembre 2019
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