Littérature

Blandine Rinkel, Le nom secret des choses

Blandine Rinkel, Le nom secret des choses

Et si ce que Paris a de plus désirable pour une jeune fille de province, sa culture, était en même temps l’outil de la violence sociale la plus dure ? Et jusqu’où cette jeune fille sera-t-elle prête à aller pour se faire accepter dans cette ville où elle n’est pas sûre d’avoir sa place ?
Tu avais l’âge de quitter ton enfance, l’âge où on se sent libre et où, dans le train pour Paris, on s’assoit dans le sens de la marche.
Dès ton arrivée, tu t’es sentie obligée de devenir quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui n’oserait plus dire « je ne sais pas ». C’était la ville qui t’imposait ça, dans ce qu’elle avait à tes yeux de violent et de désirable : sa culture.
Puis tu as rencontré Elsa.
Elle avait le goût des métamorphoses.

Éditeur original : Fayard

Critiques

  • Blandine Rinkel n’a rien perdu de sa plume, elle revient avec un roman tout en élégance où elle interroge la quête d’identité, l’émancipation et l’épanouissement personnel à travers le prisme d’une amitié féminine aussi lumineuse que toxique.
    Technikart n° 233, Louis-Henri de La Rochefoucauld et Léonard Desbrières, été 2019
  • Un dédoublement sans cesse écrit au « tu » pour mieux nous faire ressentir la part de mensonge dans toute réinvention.
    Les Inrockuptibles n° 1237, 14 août 2019
  • Et c’est aussi un kaléidoscope brillant, porté par un style à fleur de peau, à la fois très classique et complètement contemporain […]. Le récit d’une amitié féminine passionnée, et un hymne à la réinvention de soi.
    Elle n° 3846, Dorothée Werner, 6 septembre 2019
  • L’auteure raconte avec poésie les personnages évoluer, se transformer, puis finir par nous échapper.
    France TV Info, Manon Botticelli, 24 août 2019
  • Née en 1991, Blandine Rinkel parle avec acuité de la jeunesse de son temps, celui d’Internet, de ses mondes virtuels. Cette jeunesse, aussi, qui n’hésite pas à se réinventer en ligne. Certes, la magie des êtres s’effiloche parfois au contact du réel. Mais celle de la prose aérienne et gracieuse de Blandine Rinkel, elle, accompagnera longtemps le lecteur.
    Le Point n° 2454, Sophie Pujas, 12 septembre 2019
  • Pour sa deuxième fiction, Blandine Rinkel reprend le mélange d’analyse sociologique et d’histoire intime […]. Le roman de Rinkel se faufile dans cet interstice fragile et périlleux de la littérature française : écrire depuis ailleurs que la bourgeoisie.
    Le Monde n° 23256, Éric Loret, 18 octobre 2019

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