Littérature

Constance Rivière, Une fille sans histoire

Constance Rivière, Une fille sans histoire

13 novembre 2015. Comme tous les soirs, Adèle est assise seule chez elle, inventant les vies qui se déroulent derrière les fenêtres fermées, de l’autre côté de la cour. Quand soudain, en cette nuit de presqu’hiver, elle entend des cris et des sirènes qui montent de la rue, envahissant son salon, cognant contre ses murs. La peur la saisit, elle ne sait plus où elle est, peu à peu elle dérive. Au petit matin apparaît à la télévision l’image de Matteo, un étudiant porté disparu, un visage qu’elle aimait observer dans le bar où elle travaillait. Sans y avoir réfléchi, elle décide de partir à sa recherche, elle devient sa petite amie. Dans le chaos des survivants, Adèle invente une histoire qu’elle enrichira au fil des jours, jouant le personnage qu’on attend d’elle. Les autres la regardent, frappés par son étrangeté, mais ils ne peuvent pas imaginer qu’on veuille usurper la pire des douleurs.
Une histoire contemporaine où l’on est happés par l’émotion et le trouble. Un roman nécessaire.

Éditeur en français : Stock

Critiques

  • Dès le départ, Constance Rivière tue le suspense. Adèle, son héroïne, est condamnée à douze mois de prison dont six avec sursis […]. Ce roman tout en retenue, digne, efficace, est une belle réussite.
    Le Figaro n° 23345, Bruno Corty, 5 septembre 2019
  • Le premier roman de Constance Rivière, polyphonique et subtil, très justement mené, s’ouvre alors qu’Adèle est condamnée : l’enjeu n’est donc pas de savoir si elle sera démasquée, mais comment cette « fille sans histoire » s’arroge la douleur des autres.
    Le Monde n° 23226, Raphaëlle Leyris, 13 septembre 2019

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