Littérature

Claudie Hunzinger, Les Grands cerfs

Claudie Hunzinger, Les Grands cerfs

Pamina habite en montagne avec son compagnon Nils. Elle se sait entourée par un clan de cerfs qui lui sont restés invisibles et mystérieux jusqu’à ce que Léo, un photographe animalier, construise dans les parages une cabane d’affût et qu’il lui propose de guetter avec lui. Tandis qu’elle observe et s’initie à la vie du clan, affrontant la neige, le givre, la grêle, avec pour équipement un filet de camouflage, une paire de jumelles et des carnets, elle raconte sa peur de la nuit, les futaies sous la lune, la magie de l’inconnu, le plaisir infini à guetter, incognito, l’apparition des cerfs, à les observer, à les distinguer et à les nommer : Apollon, Géronimo, Merlin… Mais au cours de ces séances de guet, elle va découvrir un monde plus cruel que celui du règne animal, celui des hommes, car un massacre se fomente…

Un roman qui se lit comme un thriller, plein de poésie, de chagrin et de colère, sur la disparition de la beauté dans la nature et les ravages que l’homme y opère.

Éditeur original : Grasset

Critiques

  • Le roman de Claudie Hunzinger est une merveille d’écriture, un hymne à la nature, une puissante fiction animalière.
    Le Journal du Dimanche n° 3791, Bernard Pivot, 8 septembre 2019
  • Dans ce récit à la première personne, la narratrice nous prend par la main, jusqu’à ce que les cerfs qu’elle côtoie nous deviennent familiers […]. Ode à la nature, à sa fragilité et à son pouvoir, « Les grands cerfs » est un roman contemplatif et poétique où la vie animale revêt une aura mystique.
    France Info TV, Manon Botticelli, 11 septembre 2019
  • Roman de l’émerveillement et de la désillusion, le texte de Claudie Hunzinger est aussi beau qu’une branche saisie par le givre.
    Psychologies n° 401, Christilla Pellé Douël, septembre 2019
  • Un frémissant manifeste du vivant à l’ère tragique de la sixième extinction de masse. Une célébration de la liberté, d’une rare beauté formelle, qu’on lit comme un tombeau en mémoire d’un monde qui s’éteint chaque jour davantage.
    Le Figaro magazine n° 23340-23341, Élisabeth Barillé, 30 et 31 août 2019
  • Roman écologiste, traversé par des questionnements sur l’art et la révolte, « Les Grands Cerfs » est avant tout une œuvre littéraire, magnifiquement écrite, qui met au centre l’engagement de l’écrivain et ses difficultés à embrasser un réel mouvant, avec un refus absolu du manichéisme.
    L’Humanité, Sophie Joubert, 19 septembre 2019
  • « Les Grands Cerfs » est bien aussi un livre de combat, une sorte de parabole vosgienne de ce qui se passe à l’échelle de la planète […]. Entre l’artiste et ces prédateurs humains à gros pick-up noirs, on sent comme une sourde lutte des classes, même si la romancière se garde de toute vision trop manichéenne. Aux balles des chasseurs elle oppose ses mots. Ils font mouche chaque fois.
    L’Express n° 3560, Jérôme Dupuis, 25 septembre 2019

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