Il s’appelait Denis. Il était enchanté.
Nous ne nous connaissions pas. Enfin, de toute évidence, je ne le connaissais pas, mais lui savait fort bien qui j’étais.
Une jeune femme reçoit un message sur Facebook. C’est l’amorce d’un piège suffocant à l’heure du numérique, quand la fatalité n’a d’autre nom qu’un insidieux et inexorable harcèlement.
Dans ce roman âpre, où la narratrice ne se dessine qu’au travers d’agressions accumulées, de messages insistants, où l’atmosphère étouffante s’accentue à mesure que la dépossession se transforme en accusation, Myriam Leroy traduit avec justesse et brio l’ère paradoxale du tout écrit, de la violence sourde des commentaires et des partages, de l’humiliation et de l’isolement, du sexisme et du racisme dressés en meute sur le réseau.
Éditeur original : Seuil
Critiques
- Un roman au ton efficace et convaincant pour raconter notre addiction aux réseaux sociaux et ses dangers. Violence des commentaires, isolement et sexisme, la tension monte… Impossible à lâcher, ce roman en dit beaucoup sur nous.
Psychologies n° 401, Ariane Bois, septembre 2019 - Dans ce livre qui ne se lâche pas, à l’acuité portée par des phrases imprévues et piquantes, Myriam Leroy ne craint pas d’exprimer la perte d’identité.
Elle n° 3847, Sandrine Mariette, 13 septembre 2019 - Gigantesque défi que de capter dans un roman, avec justesse et sans quétainerie, une facette de la culture Internet. Myriam Leroy y parvient avec style et substance.
Le Devoir, Natalia Wysocka, 14 décembre 2019 - La construction, la forme, l’écriture… Tout de ce second roman de Myriam Leroy est atypique, surprenant. Enfin, on dit roman, mais il s’agit plutôt de son histoire. Celle du harcèlement virtuel que la journaliste et écrivaine belge aura subi, incessant.
La Presse, Natalia Wysocka, 7 novembre 2019
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