Littérature

Diana Evans, Ordinary People

Diana Evans, Ordinary People

Pourquoi le pronom « je » a-t-il disparu, corps et âme, de la langue de leurs couples ?
Quand les bras grands ouverts de la maternité se sont-ils refermés comme les dents d’un piège ?
À Londres, dans une ville amoureusement parcourue et habitée, de l’élection de Barak Obama à la mort de Michael Jackson, deux couples se débattent avec leur histoire, le travail, la quarantaine, les illusions perdues, et leur statut d’émigrés de la deuxième génération devenus parents à leur tour. Ils ont cru à l’intégration, voilà qu’ils se désintègrent.
Là-haut, sur sa colline de la rive Sud, le phare du Crystal Palace les veille. La vie doit-elle, comme lui, accepter de voir ses facettes et ses façades tomber en mille morceaux pour être rebâtie ailleurs, en trois fois plus grand ?

Avec brio, avec verve, avec un scalpel trempé dans un élixir de poésie, Diana Evans répond.

Éditeur original : Chatto & Windus
Éditeur en français : Globe

Critiques

  • On est happé par la justesse de cette comédie humaine de notre temps, par la qualité du regard porté sur l’époque, par la minutie délicate et rétive à toute facilité avec laquelle Diana Evans construit et peaufine chacun des personnages […]. Sans omettre d’exhausser subrepticement son roman psychologique et réaliste en le parant d’une aura poétique, incarnée par une discrète empreinte mythologique.
    Telerama n°3636, Nathalie Crom, 18 septembre 2019, TTT
  • Un roman politique donc, balzacien aussi par certains aspects […]. Malgré les multiples sujets de société qu’il brasse, Ordinary People est aussi un récit psychologique subtil, où chaque personnage se dévoile très lentement.
    Les Inrockuptibles n° 1242, Sylvie Tanette, 18 septembre 2019
  • Dans son troisième roman encensé par la critique, « Ordinary People », l’écrivaine anglo-nigériane de 48 ans décrit la capitale britannique comme une Dickens moderne. Pour elle, Londres est à la fois un cadre familial agréable et un canevas irremplaçable pour broder ses histoires contemporaines et métissées.
    Les Echos week-end n° 188, Isabelle Lesniak, 25 octobre 2019
  • Diana Evans a ceci de remarquable qu’elle traite avec le même humour ses personnages féminins et masculins, leurs contradictions, leur désarroi. Cet humour, mélange de gravité et de légèreté, qui dédramatise sans ridiculiser, fait tout le charme et l’intelligence de son roman.
    Le Figaro n° 23369, Astrid de Larminat, 3 octobre 2019
  • Avec « Ordinary People », la romancière britannique signe un roman extraordinaire sur des gens ordinaires : deux couples de la classe moyenne noire londonienne à la recherche du second souffle. Exact et sensible.
    Le Monde n° 23238, Macha Séry, 27 septembre 2019
  • Dans certains passages grandioses, Evans semble nous donner délibérément un pastiche Dickensien, pour ensuite zoomer sur des vues narratives de la ville, pour enfin retourner dans la vie et les foyers de ses couples.
    The Guardian, Arifa Akbar, 11 avril 2018
  • Evans nous offre un récit tout à fait crédible sur les relations, reconnaissant comment elles nous dominent, nous encerclent et nous laissent à bout de souffle. Une partie de cette crédibilité tient à son son oreille, en accord non seulement avec les albums de John Legend, mais aussi avec toute l’acoustique des années 90.
    Financial Times, Shahidha Bari, 13 avril 2018

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