Une série de crimes sauvages bouleverse Bottanuco, une petite ville du nord de l’Italie. Des cadavres de femmes mutilées, des signes de cannibalisme, des aiguilles disposées comme dans un rituel magique et une mystérieuse inscription ensanglantée sur le lieu du crime : « ViVe ». Alors que la police se perd dans des fausses pistes et que l’insaisissable meurtrier continue de frapper, deux journalistes enquêtent sur l’affaire : Marco Besana, un grand reporter menacé de retraite anticipée, et Ilaria Piatti, une stagiaire méprisée de la rédaction mais incroyablement douée pour traquer les coupables.
C’est Ilaria qui réalise qu’il pourrait s’agir d’un imitateur de Vincenzo Verzeni, le tout premier tueur en série italien à la fin du XIXe siècle. Qu’est-ce qui peut bien relier les victimes à ce tueur mort il y a plus d’un siècle ?
Une enquête à couper le souffle.
Éditeur original en français : Albin Michel
Critiques
- Avec ce duo aussi improbable qu’attachant, Dario Correnti signe avec La nostalgie du sang un excellent polar à dévorer cet été, en Italie ou ailleurs.
Midi Libre, François Barrère, 7 juillet 2019 - Ici au contraire, l’auteur […] réussit à construire des personnages intéressants, dotés d’humour et de sens critique, et qui poussent à l’empathie. Certes, les clichés du genre ne manquent pas (comme le recours trop facile au désormais inévitable pirate informatique), mais le choix de situer le roman dans l’arrière-pays milanais, no man’s land sans âme, et dans le monde du journalisme d’investigation -que l’un des deux auteurs semble fréquenter par profession- donne de la profondeur de champ et de l’intérêt à l’histoire.
L’Italie à Paris, Riccardo Borghesi, 5 juillet 2019
Comment here