Phil, Guy et les autres, minets habillés par Renoma et chaussés par Weston, sont des vauriens ou des blousons dorés selon les heures. Aux virées en boîtes et aux vacances londoniennes vont succéder trips d’acide et commandos mao-spontex.
Entre 1965 et 1975, une éducation sentimentale, politique et sexuelle dans une époque utopique, sans chômage ni sida. Un roman sur les chapeaux de roue, speedé au rock et au mauvais esprit.
Éditeur original : Stock
Critiques
- Taillé au scalpel, ce portrait d’une génération dorée est subtilement électrique. La fête est finie ? Avec François Armanet, elle se poursuit.
L’Obs, Bernard Géniès, 26 septembre 2019 - De beaux personnages d’amoureuses, de filles affranchies et solitaires dans cette France gaulliste si misogyne émaillent pourtant ce portrait d’une génération de fils à papa tentés par toutes les révolutions, politiques, sexuelles, spirituelles […]. François Armanet écrit comme s’il avait retrouvé leur bande originale.
Telerama n° 3637, Fabienne Pascaud, 24 septembre 2019 - François Armanet égrène ses souvenirs au gré d’une écriture rapide, elliptique. La vie palpite entre les lignes. Sa prose électrique ne s’appesantit jamais sur les désastres et les grandes peines.
Le Figaro n° 23357, Christian Authier, jeudi 19 septembre 2019
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