« J’ai la chance d’avoir eu une enfance voyageuse, aérienne comme un palmier. Mais je n’ai pas connu d’odyssée plus intense que celle de parent. Le bonheur et l’exigence d’être un père dans une époque où tout se consommait : les histoires d’amour, les mariages, les divorces, les égo. Une époque aussi où tout se consumait : le sacré, les forêts, la mémoire et même les livres.
L’enfance est un paquebot. Il faut prendre la mer malgré les tempêtes. Où vont les fils ? se demandent les pères inquiets de les perdre de vue sur la ligne d’horizon. »
Éditeur original : Mercure de France
Critiques
- Sans aucun dolorisme, il rappelle que le sacré a maille à partir avec la souffrance […]. Sous le titre de ce texte, ne figure pas le mot « roman ». Et pourtant il s’agit bien, même si tout y est vrai, d’un très beau roman, d’une exploration du monde intérieur et singulier d’Olivier Frébourg.
La Croix n° 41529, Francine de Martinoir, 10 octobre 2019 - Olivier Frébourg pose des mots universels sur des instants de grâce. Et au-delà de son chagrin si intime, l’écrivain dresse le portrait passionnant d’une génération dont les parents ont fait la guerre et qui, elle, a choisi l’amour comme horizon.
Elle n° 3851, Olivia de Lamberterie, 11 octobre 2019 - Bouleversant du début à la fin par son style impeccable, réaliste, poétique autant que pudique, Où vont les fils est évidemment destiné aux pères divorcés, ceux qui chérissent la chair de leur chair comme ceux qui la négligent. Il est également recommandé aux mères.
Le Figaro Magazine n° 23370 et 23371, Nicolas Ungemuth, 4 et 5 octobre 2019
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