Littérature

Alexandre Feraga, Après la mer

Alexandre Feraga, Après la mer

« J’avais dix ans lorsque je suis sorti de l’enfance. »
Devant la voiture chargée jusqu’à la gueule, Alexandre comprend qu’il part en vacances, seul avec son père. Il n’a aucune idée de leur destination : qu’importe, il espère se rapprocher de cet homme taiseux qui l’impressionne et glaner enfin quelques signes d’affection.
Le temps d’un été, Alexandre va devenir Habib – son vrai premier prénom qu’il n’a jamais utilisé en France –, traverser la mer, découvrir d’où vient son père et prouver à ses grands-parents que leur aîné n’a pas renié ses origines. Même si pour cela il doit engloutir tout ce que l’Algérie fait de pâtisseries et subir les corrections d’un grand-père soucieux d’honneur. Mais le but de ce voyage se révèle, au fur et à mesure, étrangement plus inquiétant.
Avec la tendresse et la cruauté qu’on a pour le passé qu’on enterre, Alexandre Feraga signe le roman de la fin d’une enfance.

Éditeur original : Flammarion

Critiques

  • Le temps s’écoule dans une atmosphère étrange, le père s’échappe, le lecteur a peur pour Habib qui, dans l’innocence de son âge, essaie de se fondre dans la tribu. Jusqu’au dénouement, brutal, de cet habile et délicat roman sur la double identité. Et c’est ainsi que, pour sauver l’enfant meurtri, Alexandre-Habib est devenu écrivain.
    L’Express n° 3529, Marianne Payot, 16 février 2019
  • Avec la tendresse et la cruauté qu’on a pour le passé qu’on enterre, Alexandre Feraga livre le récit bouleversant de la fin d’une enfance. Son roman initiatique se lit comme une réflexion profonde sur la double identité et le passage de l’enfance vers l’âge adulte. Le temps d’un été où pour quelques semaines, Alexandre est devenu Habib.
    Le Télégramme, 11 février 2019
  • L’écrivain publie déjà son quatrième roman, Après la mer. Dans lequel fiction et autobiographie se marient avec talent.
    Ouest-France, Michel Tanneau, 4 mars 2019

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