« Je m’appelle Pénélope. Mais je n’attends pas. Je ne tisse pas. Je sauve des vies. »
Chirurgienne pour une organisation humanitaire, Pénélope passe la plupart de son temps en mission dans des pays en guerre. Quand elle revient chez elle, elle retrouve un mari aimant, une fille adorable et un foyer rassurant. Et pourtant ces retours à la maison lui sont de plus en plus pesants. Comment s’intéresser à la vie de tous les jours quand on pense sans cesse aux morts qu’on a laissés derrière soi ? Chez elle, Pénélope se sent inadaptée, pas à sa place.
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Critiques
- Avec un sens impeccable des variations de rythme, l’auteure aménage aussi des moments de silence chargés de sens, joue au plus juste avec les expressions, manie l’ellipse brillamment.
Le Monde n° 23184, Anna Falier, 26 juillet 2019 - Judith Vanistendael a le talent subtil de saisir les prémices de ce qui sera bientôt un point de non-retour et sans doute l’implosion de Pénélope et de sa petite famille. Féminisée, librement inspirée du mythe d’Ulysse, cette odyssée contemporaine ne diffère guère sur le fond de l’original. Dans les deux cas, il n’y a pas de happy end.
Telerama 3638, Stéphane Jarno, 2 octobre 2019, TT - Avec son trait enlevé et ses trouvailles graphiques, Judith Vanistendael réalise une chronique familiale très vivante.
Les Inrockuptibles n° 1242, Vincent Brunner, 18 septembre 2019 - L’auteure n’assène aucune vérité, ses dialogues affûtés multiplient les points de vue. Son dessin coloré à l’aquarelle est à l’avenant, libre, ébouriffant.
L’Express n° 3563, Delphine Peras, 16 octobre 2019 - L’auteur belge plonge le lecteur dans une forme de brouillon, d’esquisses, colorées à l’aquarelle. Ce dessin s’affirme comme les yeux de Pénélope. Les visages sont parfois brouillon, comme si Pénélope n’arrivait plus à les lire.
France Inter, Laetitia Gayet, 4 septembre 2019
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