Il est le lieu que nous avons tous en commun et qui prend le pouls de nos vies, dont il tient les deux extrémités. Il est aussi le reflet de nos sociétés et de leurs territoires désunis, fragmentés, où nous nous rencontrons, nous regardons, un peu. C’est là, dans cet hôpital du sud de la Loire, à trente kilomètres de la mer, que travaillent ou passent Hélène, Ilan, Claire, Samir et quelques autres. C’est là, à l’endroit où nos existences se révèlent les plus fragiles, mais les plus vibrantes aussi, qu’ils vont se retrouver.
Frédérique Clémençon raconte leurs itinéraires croisés dans une langue à la hauteur de ses personnages, d’une beauté grave et enchanteresse.
Éditeur original : Flammarion
Critiques
- Frédérique Clémençon ne nous livre pourtant pas un tableau exclusif de la vie d’un hôpital, à part quelques aspects de la crise et quelques épisodes des urgences. Elle raconte plutôt les destins intimes de différents employés, leurs amours, leurs enfants, leurs vacances. Ces histoires multiples s’enchaînent et s’entrelacent avec des retours en arrière, des télescopages, des séquences souvent suspendues dont le dénouement se retrouve à la fin.
Le Figaro n° 23457, Patrick Grainville, 16 janvier 2020 - Frédérique Clémençon excelle dans la chronique intime, le détail d’un visage endormi, l’apparente banalité d’une conversation. Son écriture exprime avec une délicatesse infinie l’instant où les vies basculent.
Telerama n° 3652, Christine Ferniot, 8 janvier 2020, TT - Une sacrée performance en matière de construction littéraire, à la fois complexe, alambiquée, mais circulaire. Comme pour figurer le cycle de la vie.
Le Télégramme n° 23190, Catherine Richard, 19 janvier 2020, 3/5 - Frédérique Clémençon pose un regard tendre sur ces différents personnages. Dans une langue simple, elle raconte les accidents de la vie, ceux qui conduisent à l’hôpital, et ceux qui blessent le cœur. Parfois à jamais.
Le Journal du Centre, Pascale Fauriaux, 11 février 2020 - Son dernier livre, d’une ingénieuse construction, est une photographie de la classe moyenne française en province et un très beau texte sur le désespoir et le regret, car Clémençon ausculte les vies de ses personnages et sait déceler l’indicible, la tragédie dans le quotidien, le grand amour dans un simple regard. En s’autorisant, en plus, à nous ménager quelques surprises.
Les Inrockuptibles n° 1258, Sylvie Tanette, 8 janvier 2020
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