« Je ne vois pas pourquoi l’amour entre une mère et un fils ne serait pas exactement comme les autres amours. Pourquoi on ne pourrait pas cesser de s’aimer. Pourquoi on ne pourrait pas rompre. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas s’en foutre, une fois pour toutes, de l’amour. »
Constance Debré poursuit sa quête entamée avec « Play Boy », celle du sens, de la vie juste, de la vie bonne. Après la question de l’identité se pose la question de l’autre et de l’amour sous toutes ses formes, de l’amour maternel aux variations amoureuses. Faut-il, pour être libre, accueillir tout ce qui nous arrive ? Faut-il tout embrasser, jusqu’à nos propres défaites ? Peut-on renverser le chagrin ?
Éditeur original : Flammarion
Critiques
- Prenant la suite de « Play boy », « Love Me Tender » se fait la chronique d’une femme libre face à une société qui s’accroche à ses conventions, au risque de détruire une relation mère-enfant.
Vogue n° 1004, Nelly Kaprièlian, février 2020 - Ce livre donne à entendre le moteur puissant de son libre arbitre. Jamais ses prises de parole ne s’enveloppent de guillemets, elles s’incrustent dans la narration, s’amalgament au récit, fortes de leur plein droit à trouver leur place parmi les autres.
Telerama n° 3651, Marine Landrot, 1er janvier 2020, TTT - Mais « Love me tender », c’est autre chose. Nous voilà giflés. Une claque française, la meilleure, une claque dans sa propre langue […]. Constance Debré nous réconcilie avec l’autofiction.
Transfuge n° 135 , Oriane Jeancourt Galignani, janvier 2020 - Voilà un immense tabou que l’autrice n’a pas peur d’affronter. Non pas pour provoquer, mais bien pour aller jusqu’au bout de sa douloureuse réflexion.
Avec son écriture dépouillée et rythmée, Constance Debré marche dans les pas de Christine Angot. Elle n’écrit pas pour plaire, mais pour dire, même quand c’est indicible.
La Presse, Nathalie Collard, 26 janvier 2020
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