Littérature

Charles Sitzenstuhl, La golf blanche

Charles Sitzenstuhl, La golf blanche

Dans une ville paisible à proximité de la frontière allemande, une famille sans histoires est en proie à la violence d’un père. Personne ne comprend cette absence d’amour, ni ces crises. Repas, promenades en forêt, sorties sportives, baignades dans les piscines et les lacs alsaciens, chaque événement du quotidien est prétexte à toujours plus d’humiliation et de souffrance. Rien n’est épargné aux deux enfants de cette famille, ni à leur mère, qui vivent dans un climat de terreur permanent.

Pour Charles, le fils aîné, tout se rétrécit face à cette folie, à la voix qui monte, aux imprécations, aux insultes. C’est l’écriture qui parvient à lui rendre sa liberté, c’est par elle qu’on se réapproprie son histoire.

Éditeur original : Gallimard

Critiques

  • Charles Sitzenstuhl livre un premier roman glaçant que l’on peut supposer autobiographique, à l’écriture maîtrisée et distanciée. Comme si derrière l’auteur devenu adulte se cachait encore un petit garçon.
    Le Figaro n° 23463, Claire Conruyt, 23 janvier 2020
  • Il y a pourtant là une écriture, qui ne donne ni dans le dolorisme ni dans la froide neutralité à la mode. Un premier roman bien senti.
    Le Nouveau Magazine Littéraire n° 26, Alexis Brocas, février 2020, 2/5
  • Il ne fait pas de son histoire personnelle un objet d’étude sociologique, ni de buzz médiatique, mais un roman de la nécessité d’écrire […]. L’écrivain
    met finement au jour les vestiges d’une enfance dont il fallait bien parler un jour.
    Telerama n° 3651, Stéphane Ehles, 1er janvier 2020, TT
  • Comme lecteur, on est bouleversé par les descriptions de l’auteur et l’atmosphère anxiogène générée par le père. L’écriture est élégante, mais les mots frappent. Si le livre est un roman, les souvenirs sont fidèles à la mémoire de l’auteur.
    La Presse, Éric Clément, 15 mars 2020

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