Littérature

Jérôme Bonnetto, La certitude des pierres

Jérôme Bonnetto, La certitude des pierres

Ségurian, un village de montagne, quatre cents âmes, des chasseurs, des traditions. Guillaume Levasseur, un jeune homme idéaliste et déterminé, a décidé d’installer une bergerie dans ce coin reculé et paradisiaque. Un lieu où la nature domine et fait la loi. Accueilli comme une bête curieuse par les habitants du village, Guillaume travaille avec acharnement ; sa bergerie prend forme, une vie s’amorce.

Mais son troupeau pâture sur le territoire qui depuis toujours est dévolu à la chasse aux sangliers. Très vite, les désaccords vont devenir des tensions, les tensions des vexations, les vexations vont se transformer en violence.

La certitude des pierres est un texte tendu, minéral, qui sonde les âmes recroquevillées dans l’isolement, la monotonie des jours, l’hostilité de la montagne et de l’existence qu’elle engendre, la mesquinerie ordinaire et la peur de l’inconnu, de l’étranger.

D’une écriture puissante, ample, poétique, Jérôme Bonnetto nous donne à voir l’étroitesse d’esprit des hommes, l’énigme insondable de leurs rêves, et l’immensité de leur folie.

Éditeur original : Inculte

Critiques

  • Le style sec, vigoureux, est au diapason du récit ; l’auteur ne dévie de l’action que pour souligner la dimension mythologique de son histoire.
    Le Nouveau Magazine Littéraire n° 26, Bernard Quiriny, février 2020, 3/5
  • À l’économie des mots et la nervosité qui caractérisaient jusqu’ici son style, s’ajoute dans ce nouveau roman un art des digressions étonnant mais efficace.
    Les Inrockuptibles n° 1260, Yann Perreau, 22 janvier 2020
  • Le narrateur, très présent dans le récit, trop d’ailleurs, prétend qu’il s’agit d’un roman d’amour. En fait, c’est un roman sur le mal, cette chose impalpable, abstraite, qui s’insinue partout […]. L’écrivain peut être un dieu pervers.
    Le Figaro n° 23457, Astrid De Larminat, 16 janvier 2020

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