Littérature

Mesha Maren, Sugar Run

Mesha Maren, Sugar Run

À trente-cinq ans, Jodi McCarty a passé la moitié de sa vie en prison. D’abord condamnée à perpétuité, elle vient d’obtenir sa liberté conditionnelle. Elle part retrouver sa famille dans les collines pourpres de Appalaches, où un bout de terrain l’attend. Cependant, avant de se tourner vers l’avenir, Jodi doit faire un détour par le passé et tenir une promesse. En route vers le Sud, elle fait a rencontre de Miranda, une jeune mère désemparée qui fuit son mari. Mues par un coup de foudre électrique, les deux femmes décident de prendre ensemble un nouveau départ. Encore faut-il que leur passé leur laisse une chance.

Sugar Run, le premier roman de Mesha Maren, est l’histoire brûlante de deux femmes qui aspirent au bonheur et à une vie nouvelle, dans un monde où les gens refusent d’oublier.

Éditeur original : Algonquin Books
Éditeur français : Gallmeister

Critiques

  • Premier roman d’une jeune Américaine qui maîtrise parfaitement le genre balisé du roman de cavale, « Sugar Run » se lit avec une fascination un peu cruelle, comme quand on regardait, enfant, les mouches se débattre sur le papier collant […]. À l’épopée positiviste d’un personnage qui parviendrait à transcender son destin, Mesha Maren préfère le récit réaliste d’un monde qui fait tout pour empêcher les tentatives d’évasion des femmes révoltées.
    Elle n° 3865, Clémentine Goldszal, 17 janvier 2020
  • Peut-on faire la paix avec son passé quand il n’en reste que des ruines ? Cruel, hanté d’une « tristesse sauvage », Sugar Run réserve sa réponse. On lui en sait gré.
    Le Nouveau Magazine Littéraire n° 26, Fabrice Colin, février 2020, 4/5
  • Les grands espaces, la chaleur, les pick-up, les parkings de motel… Autant d’ingrédients qui donnent à ce premier roman torride une belle ambiance cinématographique.
    Marie-Claire n° 289, Bernard Babkine, mars 2020
  • Parfois un peu brouillonne dans sa volonté de trop en dire, Mesha Maren parle d’illusions en miettes, d’extraction de gaz de schiste et d’enfants perdus. […] Un premier roman pessimiste dans l’Amérique des oubliés, où deux femmes cabossées s’accrochent à l’espoir d’une vie meilleure ensemble.
    Telerama n° 3658, Christine Ferniot, 19 février 2020, TT

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