BD

Daniel Blancou, Un auteur de BD en trop

Daniel Blancou, Un auteur de BD en trop

Daniel Blancou aborde à travers un récit drôle et féroce : la trahison, la création, le rapport aux autres… Universel.

Daniel, auteur de BD sans grand talent, tombe par hasard sur Kévin, ado amorphe, auteur de quelques planches faites à la va-vite. Sauf que ces planches… sont tout simplement géniales ! Ambitieuses, novatrices, magnifiques, intelligentes : le choc est violent pour Daniel, qui subit durement la comparaison. Daniel envoie alors le projet à son éditeur, en se faisant passer pour l’auteur. Aussi enthousiaste que surpris, l’éditeur le signe illico et vise le festival d’Angoulême pour la sortie de l’album… À la clé : quitte ou double ! Le succès si ça marche, la honte du plagiat si Daniel se fait prendre…

Avec son dessin précis, joyeux et acidulé, Daniel Blancou se joue de la forme comme du propos dans une mise en abyme de la création artistique bondissante et drolatique : un régal !

Éditeur BD : Sarbacane

Critiques

  • Cette histoire loufoque et réaliste permet à l’auteur de faire un portrait caustique de la vie d’artiste et des poncifs du milieu dans lequel il évolue […] Le style pop du dessin donne de la légèreté à l’ensemble sans occulter le dilemme de fond : un artiste doit-il être fidèle à ce qu’il est ou chercher le succès à tout prix ?
    Le Figaro n° 23469, Astrid De Larminat, 30 janvier 2020
  • Derrière la comédie, Blancou instruit un procès féroce contre l’industrie du livre, riant avec désespoir des invendus jetés au pilon et des à-valoir réduits à peu de chose.
    Le Monde n° 23346, Frédéric Potet, 31 janvier 2020
  • Si le canevas – celui de l’imposture littéraire – a un goût de déjà lu, Blancou lui redonne des couleurs avec son humour léger et bien dosé. Il propose aussi une immersion ironique – à ne pas prendre au premier degré – dans le monde professionnel de la BD.
    Les Inrockuptibles n° 1258, Vincent Brunner, 8 janvier 2020
  • Le style pop, sixties américain vintage, pour signifier peut-être l’époque où l’art est devenu un objet commercial et capitaliste, sert parfaitement le propos.
    Libération n° 12021, Quentin Girard, 30 janvier 2020

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