Toby et Rachel, couple juif privilégié vivant dans les quartiers chics de Manhattan, se séparent. Après quinze ans de vie commune et deux enfants, ils ne parviennent plus à se comprendre. Pour Toby, simple médecin d’hôpital, c’est une forme de libération. Rachel était devenue agressive et méprisante avec sa carrière bien plus florissante que la sienne. Toby s’accommode donc assez bien de ce divorce, et de son nouveau célibat de quadra dans une ville qui foisonne de femmes célibataires.
Mais tout bascule quand Rachel disparaît littéralement de la circulation : elle ne vient pas chercher les enfants comme prévu pour les emmener en vacances et surtout, ne donne plus le moindre signe de vie. Toby se retrouve donc à devoir jongler entre les enfants, son métier très prenant et ses nombreuses conquêtes. Peu à peu, il endosse le rôle de la mère et du père tout en enchaînant des situations plus cocasses les unes que les autres. Plus attachant de page en page, on le quitte subitement vers la fin du roman pour découvrir le point de vue de Rachel, et la vérité sur sa disparition. Un revers de médaille plus qu’inattendu qui nous plonge dans une immense émotion.
Le roman d’un divorce à l’humour piquant irrésistible qui finit par nous embarquer dans une réflexion profonde sur l’égalité des sexes au sein du couple.
Éditeur en français : Calmann-Lévy
Éditeur original : Penguin Random House
Critiques
- Voici un livre qui possède un souffle si puissant qu’on en sort abasourdi comme après le passage d’une tornade. […] Inversion des rôles, brouillage des codes entre les sexes, confrontation des versions de l’un et de l’autre, Taffy Brodesser-Akner conduit à fond de train son page-turner jusqu’à une fin inattendue, réussissant à être drôle et émouvante à la fois. Un roman irrésistible.
Le Journal du Dimanche n° 3838, François Vey, 2 août 2020 - Drôle, subtil, féministe, « Fleishman a des ennuis » est une formidable entrée en littérature.
Le Monde n° 23465, Raphaëlle Leyris, 19 juin 2020 - Pour son premier roman, Taffy Brodesser-Akner, une chroniqueuse du « New York Magazine » connue pour ses portraits de stars au vitriol, réussit son pari de nous faire rire aux larmes tout en suscitant une réflexion sur le mariage plus profonde qu’il n’y paraît. Amateurs de Jay McInerney et de Philip Roth, époque Portnoy, vous allez vous régaler…
Les Echos n° 23224, Isabelle Lesniak, 22 juin 2020
Excellente description!
Je vais certainement lire ce livre.