Littérature

Sylvain Tesson, Sur les chemins noirs

Sylvain Tesson, Sur les chemins noirs

«Il m’aura fallu courir le monde et tomber d’un toit pour saisir que je disposais là, sous mes yeux, dans un pays si proche dont j’ignorais les replis, d’un réseau de chemins campagnards ouverts sur le mystère, baignés de pur silence, miraculeusement vides.
La vie me laissait une chance, il était donc grand temps de traverser la France à pied sur mes chemins noirs.
Là, personne ne vous indique ni comment vous tenir, ni quoi penser, ni même la direction à prendre.»
Sylvain Tesson.

Éditeur original : Gallimard
Éditeur au format poche : Folio (acheter sur Amazon)

Critiques

  • Le corps fourbu, l’esprit mélancolique, mais la plume toujours vive, Sylvain Tesson a su tirer de cette longue balade un récit bref mais puissant, celui d’une reconquête physique, d’une reconstruction intime.
    Lire n° 449, Julien Bisson, 29 septembre 2016
  • Résultat: il publie un livre qui, entre quelques beaux paysages bucoliques, parle essentiellement de Sylvain Tesson et de son fantasme bobo d’une France champêtre de carte postale (très sépia, la carte postale). […] Emporté par son talent, ce styliste doué aime le gâcher. C’est dommage.
    L’Obs n° 2717, Grégoire Leménager, 30 novembre 2016
    https://bibliobs.nouvelobs.com/critique/20161125.OBS1718/tourisme-litteraire-fantasmes-bobos-sylvain-tesson-bat-la-campagne.html
  • Dans la formule « écrivain voyageur », marque de fabrique de Sylvain Tesson, il y a le mot écrivain. Et cet auteur en est un. En témoigne encore une fois ce livre d’une folle élégance de style, qui compte tant de passages merveilleux. On s’y arrête comme il l’a fait pour contempler et profiter du paysage.
    Le Parisien, Pierre Vavasseur, 21 novembre 2016
  • Il a tracé sa route sur une diagonale du sud-est au nord-ouest et s’est embarqué dans une odyssée qu’il relate avec talent, humour et belle distance par rapport à soi-même. […] Il est lyrique, Tesson, quand il ressent le bucolique, profond quand il brode en chemin sur la condition humaine et sur le passé du pays, il est sarcastique quand il s’amuse ou s’énerve de la pseudo-obligation de modernité.
    La Croix, Bruno Frappat, 21 octobre 2016

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